Une réunion du conseil territorial exemplaire !

La réunion du Conseil Territorial d’hier soir, commencée à 17h, s’est terminée à 22h30.

Ce n’est pas la quantité de sujets à traiter qui a conduit à faire durer la séance, mais le fait qu’on y a consacré beaucoup de temps, ou plus exactement, plus de temps que ce que les sujets concernés méritaient : 1h30 pour débattre de modifications du texte des immatriculations, plus d’une heure pour débattre des statuts de la CEM,…

Bref, on a eu hier soir un condensé des dysfonctionnements de la collectivité, que j’ai tenté de dénoncer :

– comme à chaque conseil, personne de volontaire pour être secrétaire de séance, et toujours pas de compte-rendu des débats depuis la mise en place de la collectivité (voir précédent article).

– des sujets qui arrivent en débat sans être traités en commission au préalable alors qu’ils le mériteraient (les immatriculations, par exemple) ou sans avoir été relus par des personnes qualifiées (par ex les statuts de la CEM).

– des commissions qui ne sont pas consultées pour les sujets qui les concernent directement, et en ce sens la commission environnement a été généreusement servie hier soir : choix énergétiques d’EDF et usages possibles du terrain de public pour la gestion des déchets, conditions à appliquer pour le réensablement de la baie de St-Jean,…

– des commissions dont le travail est ignoré : par ex, la commission Environnement avait travaillé sur le sujet du réensablement, pour partie suite à ma demande, et adressé un compte-rendu de réunion à tous les conseillers territoriaux. Un seul d’entre eux avait répondu. Toujours sur le même sujet, le Président en personne a demandé en séance si la commission
environnement s’était penchée sur la question… alors que ce fut le cas à au moins 3 reprises, dont une lors d’un débat avec les scientifiques et le public, débat auquel les riverains et hôteliers étaient présents… et silencieux !

A quoi sert d’être élu s’il n’est pas possible de déléguer, si on ne fait pas confiance au travail des commissions, si seuls quelques élus travaillent, si les sujets arrivent en débat tout ficelés (et mal ficelés) ?
Et quand après d’aucuns s’étonnent d’être débordés, pris par l’urgence, croulants sous le travail,… ils en sont eux-même les premiers responsables. C’est leur choix, même s’il se fait malheureusement au détriment de tous les citoyens.