La Guadeloupe vulnérable au changement climatique
L’OREC Guadeloupe vient de publier les risques encourus par la Guadeloupe à cause du changement climatique.
Cette étude, relativement poussée, explore en détail les conséquences du changement climatique sur plusieurs domaines. Dans les grandes lignes, elle peut aussi s’appliquer à la Martinique et à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, en tenant compte des particularités physiques et économiques de chacun des territoires.
Clquez ici pour consulter le document de l’OREC dans son intégralité :
En résumé, on prévoit pour la fin du siècle, mais avec une tendance qui va commencer à se faire sentir dès maintenant :
– une saison sèche plus sèche (février : -10 à -40%) et une saison humide plus humide (+10 à +60%)
– une température accrue de 2 à 4° selon les scénarios ! Avec, toujours selon les scénarios, entre 100 et 200 ou 200 et 300 jours par an omù la température dépasserait les 32°C. Aujourd’hui cela arrive entre 30 et 60 jours par an seulement.
– une élévation du niveau de la mer entre 26 et 82 cm.
– une diminution du nombre de cyclone mais un renforcement de leur puissance.
Les conséquences sur la biodiversité seront :
– forte diminution de la couverture corallienne vivante
– augmentation de la salinité des nappes phréatiques, avec les conséquences sur l’agriculture, et baisse de leur capacité de recharge.
Concernant les conséquences sur la vie humaine :
– la hausse du niveau de la mer va impacter les activités littorales et nécessiter une adaptation au risque de submersion en cas de tempête ou cyclone.
– impact sur la qualité de vie des personnes les plus fragiles, en particulier les personnes âgées.
– impact sur les productions agricoles, qui va nécessiter une adaptation des pratiques et des cultures.
– diminution de la productivité halieutique