Marie-Galante sur la voie de l’autonomie énergétique

Un pas important vient d’être franchi le mois dernier vers l’autonomie énergétique de Marie-Galante.

Le projet de centrale thermique biomasse, alimenté par la bagasse, doit alimenter la sucrerie de Grand’anse en vapeur et électricité nécessaires à son fonctionnement (4 MW). D’une capacité de 6,5 MW, le surplus de production électrique alimentera le réseau de Marie-Galante, contribuant ainsi à une plus grande autonomie énergétique de l’île.

Si le projet avait pris du retard, c’était pour la bonne cause. La capacité du projet initial (10,5 MW) a été revue en forte baisse, de façon à être dimensionnée aux capacité de production locale de biomasse, et ne pas avoir à importer de granulés de bois d’Amérique du Nord pour assurer son fonctionnement. De façon aussi à ne pas saturer le réseau électrique de l’île et couper l’herbe sous le pied à d’autres projets de production d’énergie renouvelable.

Ce combat, de longue haleine, a été mené avec persévérance par Maryse Etzol, dans l’intérêt de la préservation de l’environnement et de Marie-Galante. La preuve que des choix politiques basés sur des convictions et la réalité du terrain peuvent l’emporter et permettre de mettre en oeuvre une politique à la fois environnementale, sociale et économique.