Journal de la COM #1


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Voici la tribune parue dans le premier
numéro du journal de la COM (cliquez sur l’image agrandir).

Nous entrons dans la deuxième mi-temps !

ll y a deux ans, la liste Ensemble pour Saint Barthélemy a proposé un projet

alternatif pour Saint-Barthélemy, avec pour priorités I’environnement, la

qualité de vie, la mise en place d’un fonctionnement démocratique, le tout

basé sur une activité économique axée sur le tourisme.

 

A I’heure des bilans de mi-mandat, ce premier exemplaire du journal de la collectivité me I’occasion de faire le point sur les deux années de la
COM.

 

Dans le domaine de I’environnement, nous avons adopté notre propre code. Mais il n’est qu’une pâle copie du code de I’environnement existant
avant le Grenelle de I’Environnement. Nous avons la compétence pleine et entière en matière d’environnement ; nous aurions pu en tirer parti pour aller plus loin que le Grenelle et en
profiter pour renforcer la notoriété de l’île.

Concernant la qualité de vie, la principale mesure que nous avons adoptée en deux ans est la réglementation du stationnement à Gustavia. Cette mesure devrait aider à limiter le stationnement de véhicules-ventouses, à mieux accueillir touristes et résidents et à redonner du dynamisme au centre-ville. Je plaide depuis toujours pour une zone bleue et un transport en commun qui
aurait dû accompagner la réglementation du stationnement et faciliter les nécessaires changements de comportement individuels.


Sur le fonctionnement démocratique et transparent de nos institutions, on est encore loin du compte. Malgré mes relances récurrentes, nous ne disposons toujours pas avant le début de chaque
séance suivante du compte-rendu de la séance précédente.

Depuis que nous sommes élus, j’attire I’attention sur les risques d ‘une trop grande centralisation des décisions au sein du conseil exécutif. En
vain : le travail est très peu délégué aux élus et les conseillers exécutifs sont surchargés de travail. Du coup, les commissions internes ne sont que trop rarement réunies, et les textes
arrivent en débat public sans être peaufinés et conduisent à faire en séance le travail qui aurait dû avoir lieu en commission. Dans le cas de la zone bleue, par exemple, j’ai dû demander une
réunion de la commission transport pour débattre de ce sujet, complexe et ô combien important pour notre vie quotidienne.

Nous -les élus actuels- avons encore deux années devant nous pour apprendre à travailler collectivement, pour déléguer les missions qui nous sont
dévolues. ll n’est pas trop tard pour commencer.


Enfin, il serait plus que temps qu’on accorde au tourisme la place qu’il mérite: être au cœur de nos choix politiques. Mais avec un budget représentant moins de 1% du budget de la collectivité,
cette priorité n’en est malheureusement pas une.


A mi-chemin de ce premier mandat, nous en sommes presque au point de départ, sans convention fiscale, sans carte d’urbanisme- pourtant soi-disant presque prête pendant la campagne- et sans grande
avancée. Encore moins sur les priorités qui étaient celles de mon équipe. J’espère que la seconde mi-temps sera plus réussie que la première!